MacGuffin

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Louis Jouvet devant son théâtre. 
L'homme est trop malin pour s'arrêter à la véracité des faits. De croire que la crédibilité est l'affaire du théâtre... Le grand acteur rejoint sans l'avoir croisé Alfred Hitchcock et son célèbre MacGuffin.

Ha ! Le MacGuffin !
Vous ne connaissez pas ce type ?! Il vaut le détour croyez moi. Sa personnalité est telle, que sans lui l'Histoire, le roman, voir un film, n'existerait pas. 
"La ! J'avoue, j'exagère un peu "
Aussi vieux qu'une fable, MacGuffin, ce cher MacGuffin est partout. Il survit aux modes. Il se prélace entre les lignes d'un roman, d'une pièce de théâtre, dans le thème d'un film... Créant par son étrangeté, sa complexité, voir son absurdité une l'enigme. Il est le ressort de l'histoire !
Un fil invisible que le lecteur ou le spectateur tire tout au long du spectacle...
Il est là, piquant la curiosité sans pour autant avoir une logique direct avec ce que l'on entend où voit. Il n'existe comme prétexte, sans savoir à quoi il sert. Mais MacGuffin, ce cher, très cher MacGuffin est là, comme un piment, un ingrédiant culinaire qui épice à souhait un plat. 
Il n'y a pas de logique dans tout cela et c'est sa force. Vous l'avez peut-être compris MacGuffin est un dilétente, il ne sert à rien.
Pour "Dix de Der" j'ai invité MacGuffin sous la forme d'un agresseur inconnu qui perturbe le bon déroulement de la pièce. Il est uniquement présent pour cela. Une impression d'étrangeté... Un soupçon d'intrigue qui suffit à ce poser les questions... Mais qui est l'agresseur ?
... Ce qui en a perturbé certain, je le comprends. Mais voilà, l'idée étant un clein d'oeil à la "farce", au théâtre des tréteaux, à l'exagération de la Comédie d'italiènne ; voir, le grotesque... MacGuffin, mon cher MacGuffin avait tout à fait sa place dans cet énoncé puisqu'il est le prétexte à faire avancer l'histoire...
La rationnalité ne doit pas prendre sur l'extravagance, le dessus ! 
Comme-ci, pour certain, l'angoisse dominait le plaisir d'Etre. Une peur (légitime) qu'un atelier de théâtre doit, par la force des choses gommer, en donnant aux comédiens les outils pour combattre ses craintes et se révéler. C'est simplement parce que l'on prend à bras le corps sa peur que l'on se découvrira "comédien". Il faut apprendre à  laisser au vestiaire,  le temps de la répétition, son "MOI" externe... Oublier ses soucis, s'arranger avec le temps. Car voilà bien une chose que le théâtre ne supporte pas, c'est l'absence. Le vide, la scène sans comédiens, le lieu désert, le silence... Mais aussi la frivolité et le manque de désir.



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